La cause de ce recours est la décision du gouvernement belge de prolonger l’utilisation des réacteurs nucléaires de Doel 1 et 2, situés en Flandre, jusqu'en 2025, rapportent les médias belges. Les autorités locales sont indignées par le fait que la Belgique n'ait pas demandé l'avis d'Amsterdam, comme le prévoient les traités internationaux.
Mise en service en 1974, Doel est une des plus vieilles centrales d'Europe.
Auparavant, le gouvernement belge a décidé de prolonger de dix ans la durée de service des deux premiers réacteurs des centrales centrale de Doel et de Tihange. Cette décision a été critiquée par les organisations écologistes, mais la société opérateur de ces centrales, Electrabel, affirmait que ses réacteurs étaient encore viables. Les autorités fédérales belges ont prolongé l’utilisation des centrales pour éviter de provoquer une pénurie d'énergie électrique dans le royaume.
La Belgique a pris la décision de renoncer à l'énergie atomique d'ici 2025 après la catastrophe de la centrale nucléaire japonaise Fukushima en 2011.