Le Royaume-Uni pourrait perdre 106 millions d'euros d'investissements de l'UE

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L’argent pourrait être rendu à Bruxelles suite au vote référendaire du Royaume-Uni en juin dernier.

Le Merseyside pourrait perdre plus de 106 millions d'euros, une somme que l’Union européenne avait l’intention d’investir dans cette région, dont Liverpool est la ville principale.

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L'argent faisait partie d'un programme de 225 millions d’euros visant à stimuler l'économie de ce comté métropolitain anglais et à aider les chômeurs locaux à trouver des emplois. Le Fonds structurels et d'investissement européens (ESIF) est un programme qui a été entamé en 2014 et devrait rester en vigueur jusqu’à 2020.

Cependant, après la victoire de la campagne pro-sortie en juin, le Royaume-Uni doit maintenant quitter l'UE avant la fin du programme d’investissement. 

Le gouvernement britannique, qui gère des projets financés par des fonds de l'UE, a déclaré qu'il ne garantirait son soutien qu’aux projets de l’ESIF signés avant la prochaine présentation du budget intérimaire (Autumn statement du 25 novembre).

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Les chiffres obtenus par l'ECHO montrent que pour le moment, des projets concernant le développement du Merseyside n'ont été signés que pour une valeur de 83 millions d’euros. 35 millions d'euros d'investissements devraient encore être adoptés avant l’Autumn statement, ce qui fait au total 118 millions d'euros.

Toutefois, l’incertitude continue de peser sur presque la moitié du montant global, soit 106 millions d'euros, ce qui signifie que l’argent pourrait retourner à Bruxelles.

Le chancelier de l'Échiquier, Philip Hammond, a déclaré samedi dernier que tous les projets qui n’étaient pas signés avant la date limite de la prochaine présentation du budget intérimaire seraient soumis à de nouveaux critères et devraient satisfaire aux priorités de la politique du gouvernement britannique.

Le maire de Liverpool, Joe Anderson, qui occupe également le poste de président de l'entité régionale (Liverpool City Region), a déclaré à l'ECHO: "Même si nous saluons la déclaration du chancelier, cela ne donne pas les assurances dont la région a besoin".


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