La nouvelle fuite de la fondation de George Soros révèle un agenda machiavélique

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Il semble que Soros, longtemps un partisan des candidats et des causes de gauche, soit un manipulateur politique encore plus ambitieux que ce que beaucoup d'entre nous n’auraient imaginé.

Les nouveaux documents divulgués, ainsi que les déclarations fiscales récentes, suggèrent que les manifestations non seulement dans les centres urbains à travers l'Amérique, mais dans d'autres régions du monde, pourraient être moins organiques qu'il n'y paraissait.

INVITE: Olivier Urrutia est Délégué Général de l'Observatoire des ThinkTanks. Il a un doctorat de l'Université de Barcelone en sciences politiques, qui porte sur l'analyse comparée des dispositifs de diplomatie publique de la France et de l'Espagne dans le cadre de l'Europe, à travers le rôle des think tanks. Il est l'auteur de nombreuses publications publiques et académiques en France, en Espagne et aux Etats-Unis sur la question des think tanks, des stratégies d'influence et des politiques publiques.

Concernant les fuites de l'Open Society, qu'y a-t-il de frappant?

" Ce que fait Soros est vieux comme le monde: ces grands financiers et philanthropes se sont toujours exercés à l'influence et parfois à de la manipulation, ce qui n'est pas forcément illégal. […]

Les problèmes sont éthiques; Soros porte des objectifs et cela pose la question des élus et des gouvernements, qui acceptent les appuis parfois financiers de l'Open Society en échange d'une certaine communauté d'esprit. Je m'interroge sur la responsabilité des états européens.

Par exemple, le programme des Young Leaders, porté par le German Marshall Fund, sensibilise les potentiels dirigeants. Les européens vendent leur souveraineté. Beaucoup d'élus en France en ont fait partie, et établissent des programmes de politique publique proches de l'idéologie américaine. C'est s'associer avec des intérêts étrangers, et de l'ingérence dans la politique nationale; c'est ce que George Soros fait. "

Vous avez créé un classement des think tanks. Comment peut-on classer l'Open Society Foundation?

"Nous avons mis en place un label sur la transparence et la gouvernance des think tanks. Ce type de label n'existait nulle part ailleurs dans le monde. L'objectif est d'abord de qualifier une organisation de think tank, puis d'évaluer leurs niveaux de transparence et de gouvernance. Cette année nous avons appliqué ce label sur les organisations exclusivement françaises, en tout cas celles qui opèrent sur le sol français. […]

Nous voulons nous appuyer sur des éléments éthiques. Un exemple: une organisation doit publier publiquement ses chiffres annuels, ses objectifs, ses statuts légaux, et les noms de ceux qui travaillent dans le think tank.

C'est peu éthique quand les récipiendaires de l'argent de la Open Society ne déclarent pas les sommes reçues. […] Matthew Crawford avait bien montré que, sous des oripeaux scientifiques, des thèses fumeuses représentant uniquement les intérêts des grands groupes pétroliers américains aveint été publiées, contre rémunération."

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