Quelles concessions espère-t-il décrocher sur le dossier syrien? Alors, il est bien ambitieux! Concession numéro un: la Russie devrait obliger les forces aériennes syriennes à arrêter le bombardement des zones contrôlées par les forces de soi-disant "opposition", apparemment afin de donner à cette dernière la liberté de mouvement. L'exigence concerne notamment les zones où les "groupes rebelles plus modérés" agissent à côté du Front Fatah al-Sham (anciennement Front al-Nosra), révèle Reuters, citant une lettre de l'envoyé spécial des Etats-Unis pour la Syrie Michael Ratney à l'opposition syrienne.
Les Etats-Unis devraient pour leur part coordonner avec Moscou leurs actions contre Al-Qaïda — mais ici il n'y a pas curieusement trop de détails…
Et ce alors que le secrétaire d'Etat américain John Kerry, lui aussi présent à Hangzhou, en Chine, a déclaré à l'issue d'une rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov que Washington et Moscou étaient en effet parvenus à se mettre d'accord sur toute une série de questions techniques relatives au règlement de la situation en Syrie et qu'il ne leur restait à résoudre qu'une "paire de sujets délicats".