"Presque toute organisation marquée à droite organise régulièrement des exercices pareils. Nous faisons la guerre depuis trois ans, nous avons donc des instructeurs dans presque toute les directions. Chacun a sa propre motivation. Plusieurs disent: +Et si une guerre tous azimuts a lieu demain?" Les autres veulent se maintenir en forme", dit l'un des membres de l'organisation "DIYA", basée à Kiev.
Pourtant, les membres des groupes radicaux indiquent qu'ils se préparent pour un "automne chaud", certains d'entre eux parlant même de la possibilité d'un nouveau coup d'Etat.
"Je n'exclus pas que si une organisation commence, les autres se réunissent en bande. Personne ne veut mener une guerre, mais actuellement on sent l'odeur de la révolution en Ukraine, mais dans l'intérêt du peuple, et non des politiciens", a déclaré Yuri Zabolotski, l'un des organisateurs de l'action, près du bâtiment incendié de la chaîne de télévision ukrainienne Inter, à Kiev.
Selon les analystes, si le président ukrainien Piotr Porochenko craint les radicaux, parce qu'il ne peut pas les contrôler, le ministre de l'Intérieur Arsen Avakov peut utiliser des bandes armées comme outil pour atteindre ses objectifs.
En outre, selon le média Vesti, toutes les actions des radicaux à Kiev sont "généreusement sponsorisées" par les représentants des autorités ukrainiennes ou du milieu des affaires.