Voilà pourquoi, selon M. Tchourkine, des doutes persistent sur l'adoption de la résolution du Conseil de sécurité en faveur de l'accord. M. Tchourkine a qualifié la position des États-Unis de bizarre ce « qui ne permet pas d'organiser le briefing et (…) d'avancer avec la résolution ».
Quant à la position de la Russie sur ce point, le président Vladimir Poutine a déclaré qu'il restait plutôt positif à cet égard et comptait sur le fait que Washington accomplisse ses promesses, puisque la Russie et les États-Unis doivent être honnêtes l'un avec l'autre sur la question syrienne :
« Je voudrais que nous soyons honnêtes, et seulement dans ce cas nous nous dirigerons vers la réalisation de nos objectifs. Je ne comprends pas bien pourquoi nous devons cacher certains de nos arrangements », a déclaré le chef de l'État russe.
Pour conclure, M. Poutine a toutefois assuré que la partie russe ne dévoilerait pas les détails de l'accord jusqu'au moment où les États-Unis donneront leur consentement :
« Evidemment, nous n'allons pas les dévoiler (les arrangements, ndlr) jusqu'à ce que nos partenaires américains soient d'accord, notamment en raison des arrangements diplomatiques qui sont atteints au cours du travail sur des questions comme le règlement en Syrie ».