Alors que la population des quartiers rebelles d'Alep (nord) est écrasée sous les bombes, le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem a accusé « certains d'exploiter la tragédie humanitaire et les souffrances des Syriens, en particulier dans les zones tenues par les terroristes ».
« Certains pays », a-t-il dit, « continuent de verser des larmes de crocodile sur la situation des Syriens dans certaines zones (…) pendant que ces mêmes pays continuent de soutenir et armer les terroristes (…) qui empêchent la livraison de l'aide humanitaire ».
« Ce n'est un secret pour personne que le Qatar et l'Arabie saoudite y ont contribué, en promulguant leur idéologie takfiriste et wahhabiste et leurs fatwas (menace de mort, ndlr) qui n'ont rien à voir avec l'islam. Ils se sont vantés de soutenir le terrorisme par tous les moyens », a-t-il fustigé.
Il a par ailleurs réaffirmé que Damas restait « ouvert à une solution politique » selon les termes définis par le communiqué de Genève et sous la médiation de l'Onu.
Il a aussi promis que son gouvernement « était prêt à continuer de coopérer » avec une mission d'enquête de l'Onu qui cherche à déterminer la responsabilité d'attaques au gaz de chlore dans le nord de la Syrie.