L’armée turque veut créer des «zones de sécurité» en Syrie

© REUTERS / Revolutionary Forces of Syria Media Office/HandoutTurkish army tanks make their way towards the Syrian border town of Jarablus, Syria August 24, 2016
Turkish army tanks make their way towards the Syrian border town of Jarablus, Syria August 24, 2016 - Sputnik Afrique
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Les autorités turques n’envisagent pas de renoncer à leur opération militaire controversée en Syrie, dont tout semble indiquer qu’elle vise principalement à renforcer l’influence d’Ankara dans ce pays.

Turkish soldiers stand in a Turkish army tank driving back to Turkey from the Syrian-Turkish border town of Jarabulus on September 2, 2016 in the Turkish-Syrian border town of Karkamis. - Sputnik Afrique
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Les forces armées turques comptent continuer d’avancer vers le sud de la Syrie afin d’y créer des « zones de sécurité de facto » de 5 000 kilomètres carrés, a déclaré le ministre turc des Affaires étrangère Mevlut Cavusoglu.

En premier lieu, le commandement turc entend parcourir une distance de 45 kilomètres et approcher des environs de la ville de Manbij. Et cette région pourrait devenir une « zone de sécurité de facto », a fait savoir M. Cavusoglu dans une interview à la chaîne France 24.

Le 24 août, l'armée turque, soutenue par les forces de la coalition internationale conduite par les Etats-Unis, a lancé son opération Bouclier de l'Euphrate visant à déloger les djihadistes de l'Etat islamique (Daech) de la ville syrienne de Jarablus, frontalière de la Turquie. L'opération a également pour but d'évincer de cette région les groupes armés de Kurdes syriens qui, selon Ankara, font partie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), interdit en Turquie. L'opération turque a engagé des avions, des chars et l'artillerie. 

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