«La paix en Syrie n'est possible que par la négociation entre les grandes puissances»

© Sputnik . Mikhail Voskresensky / Accéder à la base multimédiaAlep
Alep - Sputnik Afrique
S'abonner
La fin de la guerre en Syrie n'est pas pour demain. Si presque rien n'ait changé depuis le début de l'opération russe en Syrie l'année dernière, l'intervention russe a tout de même renforcé la lutte contre le terrorisme, estime le parlementaire allemand Andrej Hunko.

« Die Linke est un parti antimilitariste », explique à Sputnik Andrej Hunko, député allemand et membre du parti de gauche Die Linke.

Un Syrien - Sputnik Afrique
En guerre contre le terrorisme, Moscou et Damas «protègent l'humanité»
L'opération russe en Syrie n'est pas, elle, contraire au droit international à la différence des opérations menées par les troupes occidentales présentes sur le sol syrien, parce que c'est le président Assad qui a demandé à Moscou de lui apporter un soutien dans la lutte contre le terrorisme, estime M. Hunko.

Selon lui, la paix en Syrie ne peut se réaliser que par la négociation entre les grandes puissances.

« La Russie doit faire partie d'une solution pacifique. Il faut un accord entre les États-Unis, la Russie et les puissances régionales: la Turquie, l'Iran et l'Arabie saoudite », a déclaré le député allemand.

Quant au président Bachar el-Assad, il est nécessaire de développer l'avenir de la Syrie, où M. el-Assad jouera au moins un rôle de transition.

Damaged buildings are seen through a door at al-Ezaa frontline in Aleppo, March 2, 2015. - Sputnik Afrique
Qui a livré des missiles antichars à al-Nosra? N’importe qui mais pas Washington!
En outre, poursuit-il, on pourra parvenir à un accord si l'Occident le veut. Mais l'Occident en a-t-il la volonté? M. Hunko en doute en raison des livraisons d'armes allemandes à l'Arabie saoudite et des livraisons d'armes américaines au Front Fatah al-Cham (ex-Front al-Nosra).

Wolfgang Gehrke, journaliste au Die Linke, a également commenté pour Sputnik le conflit syrien et les livraisons présumées d'armes américaines à al-Nosra.

« J'ai toujours eu l'impression que par la Turquie, par les États-Unis, par l'Arabie saoudite et par le Qatar, l'EI, al-Nosra et d'autres organisations islamistes recevaient de l'argent afin d'acheter des armes », a indiqué M.Gehrke.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала