Le cas de la princesse saoudienne qui avait ordonnée de «tuer» ce «chien» d'artisan parisien a pris un tour finalement assez peu surprenant: c'est le garde du corps qui a été inquiété par la justice.
Selon le récit que la victime a fait à la police, au moment où il prenait une photo d'une des pièces où il devait travailler, la princesse a demandé à ses gardes du corps armés d'intervenir. Ces derniers étaient autorisés à porter une arme par le ministère de l'Intérieur pour des raisons diplomatiques.
L'artisan a été accusé de prendre des photos afin de les revendre à des journalistes, la princesse ayant ordonné à ses gardes de le frapper au niveau de la tête avant de le ligoter. Traité de « chien », il a été forcé à s'agenouiller pour baiser les pieds de la princesse pour l'avoir « insultée ». Ordre auquel l'artisan dit avoir refusé de se soumettre.
Les monarques de la région du Golfe Persique n'en sont pas à leurs premiers démêlés avec la justice.
Le fils du souverain de Dubaï, Sheikh Rashid Al Maktoum, a tué un membre du personnel du bureau de son père. Pourtant le jeune prince n'a pas été inquiété. Il a tout simplement été privé de son droit de succession. En outre, personne n'aurait rien su de cet incident si le site Wikileaks n'avait pas divulgué la correspondance des diplomates américains qui débattaient de la situation.
A n'en pas douter, il serait bon que les têtes couronnées du golfe persique remettent au plus vite les pieds sur terre.