Tim Kaine: Clinton prête à un «accord strict» avec Poutine

© AP Photo / Andrew HarnikHillary Clinton et Tim Kaine
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«Un dictateur avec lequel on peut s’entendre»: telle semble être la position de la candidate démocrate à la Maison Blanche au sujet du président russe.

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Le candidat démocrate à la vice-présidence américaine Tim Kaine a traité le président Vladimir Poutine de « dictateur », tout en déclarant que Washington était toutefois prêt à négocier avec Moscou et à conclure un « accord strict » avec ce pays.

Le « débat des vice-présidents » opposant Tim Kaine et le républicain Mike Pence s'est tenu à Farmville, une petite ville rurale du centre de la Virginie, et a duré 90 minutes. C’était la seule rencontre programmée entre les deux colistiers.

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Selon M.Kaine, « il y a des domaines où nous (les Etats-Unis, ndlr) pourrions coopérer » avec la Russie.

« Elle (Clinton) n’entend pas louer Poutine comme un gars formidable, mais elle est prête à s’asseoir à la table des négociations et à conclure un  "accord strict" », a déclaré Tim Kaine, qui à l’instar de la candidate démocrate elle-même, n’abandonne pas son ton professoral en parlant de la Russie.

« Hillary pourrait faire face à la Russie », a souligné Tim Kaine, qui semble considérer la confrontation comme seul modèle de relations entre Moscou et Washington.

Il a également exprimé l’opinion selon laquelle que le candidat républicain à la présidentielle avait des intérêts économiques en Russie au motif que Donald Trump « loue le président russe encore et encore ».

Auparavant, Hillary Clinton a vertement critiqué la politique extérieure de Moscou tandis que son opposant à la présidentielle Donald Trump a exhorté à coopérer avec la Russie, surtout dans le domaine de la lutte antiterroriste.

En commentant les déclarations des politiciens américains, Moscou a à maintes reprises déclaré que la rhétorique antirusse faisait partie intégrante du jeu électoral américain. Selon le porte-parole du président russe Dmitri Peskov, Moscou ne prête pas attention aux déclarations des candidats, et attend les propos du futur président en personne.

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