En France, quelque 1 300 détenus sont devenus des islamistes radicaux, a déclaré sur les ondes de la radio Europe 1 Jean-Jacques Urvoas, actuel Garde des Sceaux et ministre de la Justice français.
« Nous avons en ce moment en détention 340 personnes qui sont poursuivies pour des faits liés au terrorisme, c'est-à-dire qu'ils ont l'incrimination d'association de malfaiteurs à but terroriste », a indiqué M. Urvoas.
Et d'ajouter qu'il ne s'agissait pas là des radicalisés, car il y avait dans les prisons des délinquants de droit commun qui s'étaient radicalisés en détention.
Selon le ministre, le nombre des individus radicalisés en prison se chiffre à 1 300.
Auparavant, le Journal du Dimanche annonçait qu'environ 15 000 individus susceptibles de constituer une menace figuraient dans le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) et que 18% d'entre eux étaient des mineurs, dont le plus jeune n'avait que 11 ans.
Constitué en mars 2015, le FSPRT renferme les données concernant les islamistes radicaux français ou résidents sur le territoire de la République française qui sont signalés et suivis. Plus de 2 000 individus sont impliqués dans les filières djihadistes.
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