« La défense de la Norvège dépend de renforts alliés et il est déterminant pour la sécurité norvégienne que nos Alliés viennent pour acquérir des connaissances pour pouvoir opérer en Norvège », a déclaré la ministre, Ine Eriksen Søreide, dans un communiqué, cité par l'AFP.
Membre de l'Otan depuis 1949, Oslo avait pris l'engagement de ne pas accueillir de forces étrangères sur son territoire tant que la Norvège n'était pas attaquée ou menacée de l'être.Le projet de déployer des centaines de soldats à proximité des frontières russes a donc provoqué de nombreuses questions de la part de Moscou concernant son objectif.
« Vu les multiples déclarations officielles norvégiennes sur l'absence de menace sur la Norvège en provenance de Russie, nous aimerions comprendre à quelle fin la Norvège est si désireuse d'accroître son potentiel militaire, en particulier via le déploiement de troupes américaines », avait déclaré un porte-parole de l'ambassade, Maxime Gourov.
L'initiative a été largement critiquée par l'opposition :
« Ce n'est pas un bon signal à envoyer. Le climat politique froid que nous éprouvons actuellement exige de la Norvege qu'elle soit prévisible », a déclaré Audun Lysbakken, chef du Parti socialiste de gauche, à la chaîne NRK.
Et d'ajouter : « Nous devons plutôt renforcer notre défense nationale et ne pas aspirer à quelque forme que ce soit de présence permanente des troupes américaines dans le pays. »