Cette technologie surpasse le détecteur de mensonges

© RIA Novosti . Sergey Venyavsky / Accéder à la base multimédiaLe détecteur des mensonges (la polygraphe)
Le détecteur des mensonges (la polygraphe) - Sputnik Afrique
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Des scientifiques de l'Université de Pennsylvanie ont démontré que l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle décelait les mensonges plus efficacement qu’un détecteur de mensonges traditionnel. Peut-être sera-t-il désormais impossible de cacher la vérité à cette machine omnisciente.

Quand il s'agit de mensonges, notre cerveau est beaucoup plus susceptible de nous trahir que nos paumes moites ou notre fréquence cardiaque, informe la recherche des scientifiques de l'Université de Pennsylvanie.

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L'étude, publiée dans la revue Journal of Clinical Psychiatry, a révélé qu'en scannant le cerveau avec l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) il était possible de détecter des mensonges beaucoup plus efficacement qu'à l'aide d'un test polygraphique traditionnel.

Les essais ont montré que lorsque quelqu'un ment, les zones du cerveau liées à la prise de décision sont activées, ce qui est bien visible sur l'IRMf.

Les études en laboratoire ont révélé que la capacité de l'IRMf à détecter les mensonges monte jusqu'à 90 % dans certains cas, tandis que les estimations concernant la précision des détecteurs de mensonges varient fortement, passant du tout au rien, selon différentes études.

La recherche des scientifiques américains a été la première à comparer les deux technologies sur les mêmes individus d'une manière aveugle et prospective.

« Le polygraphe (détecteur de mensonge, ndlr) analyse l'activité complexe du système nerveux périphérique en comprenant seulement quelques paramètres, tandis que l'IRMf scanne des milliers de nœuds du cerveau avec une résolution plus élevée aussi bien dans l'espace que dans le temps. En tenant compte que le fait de mentir provoque une activité neurale unique, nous nous attendions à ce que l'activité cérébrale soit un marqueur plus précis, et c'est ce que je crois que nous avons trouvé », a expliqué l'auteur principal de l'étude Daniel D. Langleben.

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Les chercheurs ont découvert que les experts en neuroscience sans expérience préalable dans la détection des mensonges, en utilisant juste les données de l'IRMf, avaient réussi à détecter des mensonges 24 % plus précisément que les examinateurs de polygraphes professionnels, qui n'ont utilisé que le détecteur de mensonges.

Pour comparer les deux technologies, les chercheurs ont interrogé 28 participants avec des questions d'un test standard, utilisés par les examinateurs de polygraphes. Ce test est conçu pour déterminer si une personne a des connaissances spécifiques en posant des questions soigneusement construites, dont certaines ont des réponses connues. La technique est destinée à trouver les réponses qui sont marquées par des pics dans l'activité physiologique.

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