Les superstitions de la présidentielle US en faveur du républicain Donald Trump?

© REUTERS / Rick WilkingA voter fills in her ballot as she votes in the U.S. midterm elections at a polling place in Westminster, Colorado November 4, 2014
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Les superstitions et les présages jouent traditionnellement un rôle notable dans la politique américaine. Ces croyances s'appuient généralement sur des coïncidences ou des régularités constatées dans les courses électorales. Et si elles s'étaient avérées vraies pour le candidat républicain ?

Selon les estimations les plus récentes, c’est le candidat républicain Donald Trump qui remporterait la victoire dans cette élection présidentielle aux États-Unis. Étant donnée que le processus démocratique a une longue histoire dans le pays, il n’est pas surprenant que certaines superstitions se soient formées autour de lui. Plus ou moins ouvertement, les représentants politiques américains semblent croire à certains présages… Étaient-ils en faveur du milliardaire républicain Donald John Trump dès le début de sa campagne ?

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Jusqu'à la victoire d'Ulysses Sympson Grant à la présidentielle de 1872, les Américains étaient persuadés qu'un homme ayant un deuxième prénom ou un nom triple ne pouvait pas être réélu président. Cette conviction se basait sur les tentatives échouées de rester à la Maison blanche des présidents John Quincy Adams, Martin Van Buren, William Henry Harrison et James Knox Polk. Grant semblait avoir éradiqué cette superstition, néanmoins cette logique a continué de fonctionner par la suite. 

Les présidents à "triple nom" Rutherford Birchard Hayes, James Abram Garfield et Chester Allan Arthur n'ont pas été réélus, contrairement aux porteurs d'un nom unique et d'un prénom – William McKinley et Theodore Roosevelt. La "malédiction" du triple nom avait influencé le président Grover Cleveland, qui avait remporté sa première élection avec le nom de Grover Stephen Cleveland. Au milieu de son premier mandat, Cleveland a abandonné son deuxième prénom, Stephen, et il a été réélu.

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On croit encore aujourd'hui qu'un sénateur en exercice ne peut pas devenir président des États-Unis. Cependant, ce présage a perdu de sa force étant donné que trois prétendants récents à la Maison blanche – Hillary Clinton, Barack Obama et John McCain – étaient des membres du sénat américain. La dernière fois qu'une telle situation s'est produite remonte à 1960 quand la présidentielle a été remportée par le sénateur John Kennedy. Depuis, uniquement des gouverneurs et des vice-présidents sont devenus président.

Ce présage date du début du XIXe siècle: en 1824, John Quincy Adams a défait le sénateur Andrew Jackson. En 1825, Jackson a quitté le Sénat sans pour autant abandonner ses ambitions présidentielles et trois ans plus tard, il a battu à plate couture son rival Adams. Par la suite, les sénateurs ont rarement remporté la victoire à la présidentielle. James Garfield a gagné l'élection alors qu'il était déjà un sénateur élu, mais formellement il pouvait ne pas être considéré comme tel car à l'époque il n'avait pas prêté serment et n'avait pas encore pris ses fonctions.

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Les vice-présidents deviennent aussi très rarement présidents – seulement trois d'entre eux ont réussi à le faire dans toute l'histoire américaine (la dernière fois, cet exploit a été accompli par George H. W. Bush). Ainsi, en 1804, l'ancien vice-président Thomas Jefferson a déménagé à la Maison blanche. Il a fallu attendre jusqu'en 1836 la prochaine arrivée d'un vice-président avec Martin Van Buren. C'est finalement en 1989 avec la victoire de George H. W. Bush que l'histoire s'est répétée. Cependant, cela n'a engendré aucun présage particulier.

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