Selon les accords entre les ministères de la Défense de l'Irak et du Kurdistan et entre les ministères de la Défense du Kurdistan et des États-Unis, les groupes paramilitaires peuvent rester dans les régions qu'ils occupaient avant que Mossoul ne soit prise par les terroristes en juin 2014.
« Les villes de Sinjar, de Kirkouk, la Plaine de Ninive font parties du Kurdistan selon l'article 140 de la Constitution irakienne, a expliqué M. Makhmud. « Suite à l'accord avec le gouvernement irakien consécutif au renversement de Saddam Hussein en 2003, les forces des Peshmergas contrôlent ces régions. Leur gestion est totale et comprend et la santé publique, et les domaines social et militaire. »
« Chez nous, on dit que ces régions représentent la première ligne de défense de la région. Je veux souligner que lorsque les Américains ont décidé de retirer leurs forces, l'accord a été conclu entre les trois parties : le Kurdistan, les États-Unis et l'Irak », a rajouté Makhmud.
De telles accusations surprennent beaucoup Kefah Makhmud, étant donné que des millions de réfugiés irakiens trouvent asile au Kurdistan. Ce suffit à démentir l'information selon laquelle les Peshmergas envisagent de détruire des biens des civils irakiens dans d'autres régions du pays.
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