C'est ce que rapporte le quotidien Die Welt se référant au ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier. D'après ce dernier, la nécessité d'adopter un nouvel accord s'explique notamment par la possibilité que le conflit ukrainien provoque une nouvelle course aux armements.
Le ministre allemand avait déjà appelé à conclure un nouvel accord sur le contrôle des armements en août 2016, notant qu'il fallait « relancer le système de contrôle " notamment " sur les territoires sont le statut restait litigieux ».
Les ministres de plusieurs pays de l'OSCE se réuniront aujourd'hui pour rédiger une déclaration conjointe. Selon Die Welt, l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, l'Espagne, l'Italie, les Pays-Bas, la Norvège, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie, la Finlande, la France, la Tchéquie, la Suisse et la Suède ont adhéré à cette initiative. Le groupe abordera de nouveau le sujet du contrôle des armements les 8 et 9 décembre en marge de la réunion des ministres de l'OSCE à Hambourg.
Cette initiative avait déjà suscité la critique et le scepticisme de Washington. Les autorités américaines estiment que la préparation et la signature d'un nouvel accord sont vouées à l'échec car la Russie refuse de respecter les accords déjà en vigueur. De son côté, le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré en août qu'il étudierait attentivement les propositions de l'Allemagne.
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