Il y a déjà 25 ans, l'Union soviétique éclatait en plusieurs pays. Quand nous nous souvenons des évènements de décembre 1991, la signature du traité de création de la Communauté des États indépendants (le 8 décembre) et la démission du président soviétique Mikhaïl Gorbatchev (le 25 décembre), nous évoquons une tournure politique de l'histoire qui fait débat.
« Les caméras des chaînes américaines partaient en quête de sentiments de joie, mais elles n'ont rien trouvé. Finalement, CNN a enregistré un groupe de quatre ou cinq marginaux qui dansaient sur de l'accordéon, et a transmis cette nouvelle au monde. Aucun lien avec la réalité. C'était une journée sombre et étrange », raconte le journaliste.
« L'Occident a considéré la chute d'une grande puissance comme un élément de faiblesse qui devait être utilisé pour se lancer dans une utopie unipolaire », indique le journaliste qui précise que cela a conduit « à une tentative de dominer au Proche-Orient qui a tourné à la catastrophe et au mépris de la diplomatie et de la multipolarité, pour le droit de la force ».
Selon M. Poch, le règne du chaos a été le résultat choquant de cette tournure dans les relations internationales, tournure dont les rivaux de l'Union soviétique ont été responsables.
L'expérience soviétique ne peut pas être décrite en une seule phrase, explique le journaliste qui ajoute que l'effondrement de l'URSS était complètement inattendu pour tout le monde. Selon M. Poch, les théories que certains acteurs extérieurs se sont mêlés à ce processus ne sont pas correctes.
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