Nicolas Dupont-Aignan scandalisé par «les méchants Russes» et «les gentils djihadistes»

© AP Photo / Thomas Samson, PoolGaullist candidate for the 2012 French presidential election, Nicolas Dupont-Aignan takes part in the TV broadcast show "Des paroles et des actes" on a French TV channel. (File)
Gaullist candidate for the 2012 French presidential election, Nicolas Dupont-Aignan takes part in the TV broadcast show Des paroles et des actes on a French TV channel. (File) - Sputnik Afrique
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«Le méchant Assad» et «les méchants Russes» contre «les gentils djihadistes», c'est une image complètement erronée présentée en France, s'est indigné Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat à l'élection présidentielle, recommandant d'ailleurs un cap indépendant de Washington.

Le député de l'Essonne Nicolas Dupont-Aignan a dénoncé vendredi sur iTélé « une russophobie ahurissante en France », tout en estimant que le président de la République « a été lamentable » quant à la situation en Syrie.

« Il y a une russophobie ahurissante en France. Je ne suis pas un soutien de Poutine, je demande juste que la France ait une politique indépendante des États-Unis », a déclaré M. Dupont-Aignan.

Si la France n'avait pas armé les rebelles, les armes ne se seraient pas retrouvées dans les mains de Daech, a-t-il poursuivi. Si la France n'avait pas cautionné l'Armée syrienne libre (ASL), soi-disant libre, on n'en serait pas là.

« Il y a Assad, et je ne défends pas Assad mais de l'autre côté, ce sont autant des monstres. Et en France, on présente ça avec le méchant Assad et les méchants Russes et les gentils djihadistes », a-t-il dénoncé. « On les appelle "rebelles" alors que ce sont des djihadistes, des criminels qui ont décapité des enfants. C'est Al-Qaïda, al-Nosra, ils ont travaillé avec l'État islamique qui a massacré des Français et à Nice », a-t-il rappelé.

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Selon le député, il y a une issue simple dans ce cas-là, pour faire sortir la Syrie de la crise dans laquelle elle est enlisée, il faut que la France joue son rôle.

« On a une responsabilité étonnante et il faut le reconnaître, dans cette affaire, François Hollande a été lamentable du début à la fin », a martelé M. Dupont-Aignan sans détour.

Entre-temps, le président syrien Bachar al-Assad devrait lui aussi s'assoir à la table des négociations.

« Il est le chef d'État de la Syrie. Et c'est pas lui qui a massacré des Français, c'est pas lui qui a massacré des chrétiens d'Orient. Et donc il est à la table, comme on va mettre à la table l'Arabie saoudite », a-t-il résumé.

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