La «bataille de l’eau» fait rage dans la banlieue de Damas

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Les terroristes du Front al-Nosra ont coupé l’approvisionnement en eau de la capitale syrienne, plongeant plus de 5 millions de personnes dans la pénurie. L’armée contre-attaque et compte aller jusqu’au bout face aux terroristes, qui ne sont pas concernés par la trêve.

Damas - Sputnik Afrique
Qui empoisonne l’eau des habitants de Damas ?
L’armée syrienne mène des combats acharnés près de Damas contre le groupe terroriste Front Fatah al-Cham (ex-Front al-Nosra), a déclaré aux journalistes le président syrien Bachar el-Assad cité par l’agence SANA. En raison des combats à Wadi Barada, un secteur rebelle à 15 km au nord-ouest de Damas où se trouvent les principales sources d'approvisionnement en eau de la capitale, environ 5,5 millions de personnes ont vu leur approvisionnement en eau coupé ou réduit depuis le 22 décembre, selon l'Onu.

« Les combats sont menés dans cette région car nous ne pouvons pas laisser les terroristes utiliser l’eau pour étouffer Damas », a martelé le président.

Selon lui, les troupes comptent libérer complètement la vallée de Wadi Barada des djihadistes.

« Le cessez-le-feu ne s’applique pas aux terroristes de l’EI (Etat islamique) et du Front al-Nosra, et la zone qui fournit de l’eau potable à la capitale est précisément occupée par le Front al-Nosra. Les terroristes ont eux-mêmes déclaré occuper cette zone et donc la trêve ne s’applique pas à eux », a-t-il affirmé.

En Syrie, l’eau est une arme - Sputnik Afrique
En Syrie, l’eau est une arme
L’eau potable n’est pas le seul facteur qui fait de la vallée Wadi Barada un site stratégique. Un itinéraire permettant les livraisons d’armes et de munitions ainsi que le transfert de combattants venus du Liban pour soutenir Damas passe également par cette zone.

Le président syrien s’est également dit déterminé à libérer « chaque centimètre carré » de son pays, en se targuant d'avoir la légitimité et le soutien populaire nécessaires pour mener à bien cet objectif, dans un entretien diffusé lundi par des médias français.

« Nous avons la légitimité pour libérer n'importe quelle zone contrôlée par les terroristes, quel que soit le nom qu'ils se donnent. Qu'ils s'appellent État islamique, qu'ils s'appellent Al-Nosra, qu'ils se disent modérés ou bien Casques blancs, nous n'avons rien à faire des noms », a asséné le président syrien sur RTL.

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