L’ex-premier ministre norvégien pris pour un terroriste dans un aéroport US

© AFP 2023 MAHMUD HAMSKjell Magne Bondevik
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Les services de sécurités de l’aéroport de Dallas ont interpellé l’ex-chef du gouvernement norvégien soupçonné de liens avec les terroristes. Ils ont fait preuve d’une vigilance particulière, même après avoir vu… son passeport diplomatique.

L’ex-premier ministre norvégien Kjell Magne Bondevik a été interpellé jeudi par les services de sécurité de l’aéroport de Dallas (Texas, États-Unis).

L’interpellation a été effectuée lorsque les agents ont remarqué une mention dans son passeport précisant qu’il avait visité l’Iran en 2014, annonce ABC News.

M.  Bondevik, qui a dirigé le gouvernement norvégien entre 1997 et 2000 et entre 2001 et 2005, est arrivé aux États-Unis de l’Europe, ce qui n’a d’ailleurs pas empêché les employés vigilants de l’aéroport de le retenir pendant une heure pour les procédures de contrôle.

«  Bien entendu, je comprends le danger que représente le fait que des terroristes puissent pénétrer dans le pays a souligné Kjell Magne Bondevik. Mais pour me laisser partir, il suffisait juste de voir mon passeport diplomatique,  où l’on peut constater que j’étais premier ministre  ».

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Cependant, l’ex-chef du gouvernement norvégien a été conduit dans une salle réservée aux passagers en provenance d’Afrique et du Proche-Orient, ou il a passé 40 minutes à attendre. Par la suite, il a passé 20 minutes à répondre à des questions relatives à son séjour en Iran, trois ans auparavant.

Kjell Magne Bondevik ne pense pas que son interpellation et l’interrogatoire soient dus aux récents décrets du président Donald Trump durcissant la politique migratoire du pays.

Selon lui, cet incident est plutôt lié au décret antiterroriste de l’ex-chef d’État américain Barack Obama, signé après les attentats de Paris.

Le président américain Donald Trump a signé le 20 janvier un décret intitulé «  Sur la protection de la nation contre l'entrée de terroristes étrangers aux États-Unis  ». Le document interdit l'entrée à tous les réfugiés, quelle que soit leur origine, pendant 120 jours (de façon indéfinie pour les réfugiés syriens), ainsi qu'à tous les ressortissants de sept pays à majorité musulmane et suscitant une préoccupation particulière de Washington, pendant 90 jours, soit l’Iran,  l’Irak, la Libye, la Somalie, le Soudan, la Syrie et le Yémen.

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