L’action de la Russie en Libye: «Une stratégie réaliste, pragmatique»

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L’évolution du conflit syrien a illustré l’incapacité croissante des chancelleries occidentales à faire face à l’islamisme radical. Mais qu’en est-il en Libye? Rachel Marsden recevait Myriam Benraad, spécialiste du monde arabe et Jean-Bernard Pinatel, général et spécialiste d'intelligence économique.

L'intervention franco-britannique en 2011 a contribué à affaiblir et diviser considérablement le territoire et la population en Libye. Aujourd'hui encore, le pays est dans le chaos, séparé par différentes factions.

Le général Pinatel dresse le tableau des forces en présence, dont le général Haftar qui « contrôle à la fois le croissant pétrolier et la région de la Cyrénaïque, et est allié avec la milice Zintan qui contrôle l'ouest libyen. Il ne reste plus à ce gouvernement de Fayez al-Sarraj […] que la région de Tripoli. »

Myriam Benraad pointe « le défaut de représentativité du gouvernement de Tripoli. Il y a une lassitude parmi les Libyens, dont un certain nombre ne croit plus à la révolution qui leur a été promise […] qui aspire à la stabilité et tout cela, comme sur le terrain syrien, vient créditer une stratégie russe qui, contrairement à celle des Occidentaux, est perçue comme une stratégie réaliste, pragmatique de retour à l'ordre, de retour à la stabilité, de reconstruction de l'État, là où les Occidentaux sont tout de même largement discrédités. »

Retour sur l'intégralité de l'émission sur notre chaîne YouTube

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