Pourquoi Sergueï Lavrov a-t-il été baptisé «Monsieur Niet»?

© Sputnik . Vladimir Pesnya / Accéder à la base multimédiaSergueï Lavrov
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Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a eu l'honneur d'être surnommé «Monsieur Niet» ou encore le «bulldozer diplomatique» grâce à un média suédois. Zoom sur les raisons de ces titres hors pair.

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Le ministre russe des Affaires étrangères suscite le respect, la peur, l'admiration, mais ne laisse personne indifférent. Personne ne met en cause son talent diplomatique. Le franc-parler et le comportement rigide de Sergueï Lavrov ont bien favorisé le titre que lui a décerné le journal suédois Svenska Dagbladet.

« Souvent intransigeant, il mérite le nom de "Monsieur Niet" », affirment les journalistes du média, faisant référence à sa position sans concession au cours des pourparlers importants.

A l'époque, le ministre défendait la position russe de façon tellement intransigeante et persistante, qu'il a failli faire pleurer deux représentantes du Département d'État, Hillary Clinton et Condoleezza Rice. D'où le surnom de « bulldozer diplomatique ».

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Or, alors qu'on voit le plus souvent un Lavrov sombre et sévère, il a beaucoup de compassion envers les autres. Un jour, le chef de la diplomatie russe a eu pitié des journalistes qui avaient dû attendre toute la nuit pendant que se déroulaient les négociations sur la Syrie. Soudain, il a ordonné qu'on donne aux reporters affamés des bouteilles de vodka russe, en plus de la pizza que John Kerry leur avait commandée.

Néanmoins, le diplomate russe peut enrager. Lors de la rencontre à Genève, un photographe lui a demandé ainsi qu'à M. Kerry de se placer près de l'envoyé spécial auprès de l'Onu Lakhdar Brahimi et M. Lavrov lui a répondu de façon cinglante :

« Vous êtes ici non pour nous donner des ordres, mais pour saisir le moment », a fustigé le ministre.

Il est comme ça, le tsar russe des Affaires étrangères, parfois amical, parfois intransigeant. Un interlocuteur difficile à la table des négociations, résume l'édition suédoise.

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