Dans ces conditions, la Russie « n'avait d'autre choix que de bloquer cette résolution, dont la liste de sanctions a été copiée sur une liste analogue américaine qui avait été approuvée en début de cette année par la précédente administration des États-Unis », indique l'ambassadeur adjoint russe.
Selon le diplomate, les sources d'où proviennent les données à la base du document soulèvent des questions. D'autant plus que la résolution ne « contient aucun fait convaincant permettant de formuler des accusations ».
« Le problème est qu'à la base de l'expertise sur la Syrie on trouve des données douteuses fournies par l'opposition armée, les ONG internationales qui sympathisent avec elle, les médias ainsi que des données fournies par les soi-disant "amis de la Syrie" », a-t-il fait remarquer.
Par ailleurs, Vladimir Safronkov a souligné que les auteurs de la résolution n'ont pas tenu compte du fait qu'outre Daech, d'autres groupes terroristes, et notamment le Front al-Nosra ainsi que les groupes d'opposition armée, ont recours à des substances toxiques, « y compris à des fins provocatrices pour discréditer le gouvernement syrien et ses forces armées ».
Le document a été soutenu par neuf membres du Conseil de sécurité de l'Onu. Trois ont voté contre, y compris la Russie, et trois se sont abstenus.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »