Londres ne veut pas d'une nouvelle guerre froide

Le chef de la diplomatie britannique a déclaré qu'une nouvelle « guerre froide » était contraire aux intérêts russes comme occidentaux.

À l'approche de sa visite à Moscou, le chef du Foreign Office Boris Johnson a plaidé pour une interaction avec la Russie, qui devrait selon lui permettre de modifier la politique de Moscou.

« Ni la Grande-Bretagne, ni d'autres pays de l'Union européenne, ni Washington ne veulent d'une nouvelle guerre froide. Il est d'une importance vitale de poursuivre nos tentatives d'interagir avec les Russes, de comprendre leurs motivations, de modifier leur politique et de les aider à emprunter une voie meilleure », a affirmé le ministre britannique des Affaires étrangères.

Boris Johnson doit se rendre dans la capitale russe fin mars pour évoquer notamment les relations bilatérales, le conflit syrien et la situation dans le sud-est de l'Ukraine. La dernière visite d'un chef de la diplomatie britannique en Russie remonte à 2012.

Le Foreign Office a cependant tenu à souligner que le voyage russe de M. Johnson ne témoignait pas d'une « normalisation » des relations entre Moscou et Londres.

« Cette visite ne signifie pas que tout va reprendre comme si de rien n'était et le ministre des Affaires étrangères a bien l'intention de rester ferme sur les questions qui nous opposent », a déclaré une porte-parole de la diplomatie britannique.

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