Pourquoi le terrorisme épargne-t-il la Suisse?

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Le danger du terrorisme islamiste ne semble épargner aucune partie de l’Europe. Pourtant, la Suisse n’a toujours pas été touchée. Les services de sécurité helvètes sont-ils vraiment si efficaces ? Rachel Marsden recevait Alain Rodier, directeur adjoint du CF2R.

Cette semaine marque le premier anniversaire des attentats terroristes à Bruxelles. Le 22 mars 2016, un groupe djihadiste frappait l'aéroport et une station de métro de la capitale belge, faisant 32 morts et plus de 320 blessés. Plusieurs villes et capitales européennes ont également été le théâtre d'attentats terroristes, mais pas en Suisse. Pourquoi?

Alain Rodier met en valeur la taille de la Suisse pour expliquer le phénomène: « La Suisse est surtout un petit pays de huit millions d'habitants et donc la façon de gérer ce pays est totalement différente de ce qui se passe en France bien sûr, et on peut penser que c'est moins compliqué. »

Par rapport à la Suisse, la Belgique est selon Alain Rodier « un État en proie à d'énormes difficultés politiques et géographiquement c'est devenu un point de passage obligé pour le commerce, pour les mouvements de personnes et malheureusement également pour les cellules terroristes qui, depuis la Belgique ont pu rayonner sur le reste de l'Europe et en particulier en France. En Belgique, il y a une culture de la liberté individuelle qui est extrêmement élevée et ça se traduit par le fait que les services de sécurité belges n'ont pas les mêmes pouvoirs que beaucoup d'autres pays voisins. »

Retrouvez l'intégralité de l'émission sur notre chaine YouTube

 

 

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