Cette rencontre, à laquelle la Russie n'est pas représentée car Moscou ne fait pas partie de la coalition, est présidée par le secrétaire d'État américain Rex Tillerson qui se rendra mi-avril à Moscou où, selon certaines informations, il devrait évoquer la lutte conjointe contre le terrorisme. D'après les experts, cette réunion à Washington est destinée à renforcer les positions de négociation du secrétaire d'État avant sa visite en Russie.
Les USA et la Russie n'ont toujours pas réussi à trouver un terrain d'entente pour désigner qui devait être considéré comme terroriste en Syrie. Par exemple, bien que Jabhat Fatah al-Sham ( ancien Front al-Nosra, également interdit en Russie ) soit reconnu comme une organisation terroriste au niveau international, Moscou accuse Washington, publiquement et à huis clos, de refuser de bombarder les positions de ce groupe. Moscou espère qu'avec l'arrivée de Trump et de sa nouvelle équipe à la Maison blanche il sera possible de surmonter ces nombreux différends.
La réunion de la coalition à Washington est un événement majeur. Les alliés américains ont accumulé de nombreuses questions les uns envers les autres auxquelles il était nécessaire de répondre. De plus, le problème de la légitimation des actions de la coalition en Syrie reste d'actualité et il est impossible de le régler sans la Russie. Dans le même temps, cette réunion permettra à Rex Tillerson de partir à Moscou avec des propositions très concrètes. Tout bute aujourd'hui sur la volonté politique et la disposition à chercher des compromis. Il est fort probable qu'à l'issue de la visite du secrétaire d'État à Moscou la glace soit rompue.
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