Attentat de Londres: l’assaillant serait un loup solitaire assoiffé de sang

© Sputnik . Alex McNaughton / Accéder à la base multimédiaPolice officers cordon off the territory near the U.K. Parliament in London where an assailant attacked a police officer and pedestrians
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La police antiterroriste britannique a annoncé samedi qu'elle continuait de privilégier l'hypothèse d'un assaillant solitaire à Westminster, tout en concédant que ses motivations ne seraient peut-être jamais éclaircies.

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L'assaillant de Londres a utilisé WhatsApp une minute avant l’attaque
Khalid Masood, un Britannique de 52 ans converti à l'islam, a été abattu par la police mercredi après avoir précipité sa voiture sur des passants sur le pont de Westminster puis attaqué des policiers à l'arme blanche devant le Parlement à Londres. Quatre personnes, dont un policier, ont été tuées.

L'organisation État islamique (EI) a revendiqué l'attaque et la police tente de déterminer si l'auteur a été en contact avec d'éventuels commanditaires ou complices.

Le directeur adjoint de la police Neil Basu a annoncé samedi qu'aucun élément ne permettait d'établir la préparation d'autres attaques.

« Nous pensons toujours que Masood a agi seul ce jour-là », a-t-il déclaré dans un communiqué.Malgré le caractère solitaire de l'attentat, la police doit fournir les explications les plus précises possibles pour rassurer les Londoniens, a-t-il ajouté.

« Nous devons tous accepter qu'il est possible que nous ne comprenions jamais pourquoi il a fait cela. Cette information a pu disparaître avec lui », a-t-il poursuivi. « Néanmoins, nous sommes résolus à comprendre si Masood était un acteur solitaire inspiré par la propagande terroriste ou si d'autres personnes l'ont encouragé, soutenu, ou guidé. »

Des bouquets de fleurs et un autocollant montrant le logo du métro de Londres et les mots «Nous n'avons pas peur» en l'honneur des victimes de l'attentat terroriste du 22 mars sont représentés dans le centre de Londres le 23 mars 2017. - Sputnik Afrique
L'assaillant de Londres visitait souvent l'Arabie saoudite, la dernière fois en 2015
Plusieurs perquisitions ont été menées en Angleterre dans le sillage de l'attaque, notamment à Londres et Birmingham. Onze personnes ont été arrêtées au total, mais une seule restait en garde à vue samedi.

Les autorités ont lancé un appel à toutes les connaissances de Masood afin de les aider à retracer ses mouvements et à éclaircir tout mobile susceptible d'expliquer son acte.

L'un des amis de l'assaillant, Lee Lawrence, estime que Masood a eu des antécédents par le passé, écrit le journal The Telegraph. En 2000, quand M. Lawrence tâchait de le calmer dans la foulée d'une bagarre, Masood « a mis un couteau contre sa gorge » et s'est mis à proférer des menaces: « Je veux du sang! Je veux tuer quelqu'un! » Suite à cet incident, Massod aurait envisagé de suivre un cours de gestion de la colère.

L'homme était apparu en marge d'investigations pour terrorisme et avait attiré l'attention du MI5, le service de renseignement intérieur, mais ne faisait l'objet d'aucune enquête en cours.

Né dans le Kent en 1964 sous le nom d'Adrian Russell Ajao, il avait eu des démêlés avec la justice, notamment pour agression ou possession d'armes mais jamais pour des affaires de terrorisme.

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