« Dans six semaines à compter de ce jour, Al-Waer sera complètement libéré des groupes armés et sera un quartier de Homs comme les autres », a estimé al-Barazi.
À la mi-mars, le gouverneur a annoncé que les autorités syriennes, avec la coopération du Centre russe pour la réconciliation, sont parvenus à obtenu l'accord des combattants pour se retirer de la banlieue nord de la ville de Homs.
Le premier convoi de cinq autocars a évacué des combattants et les membres de leurs familles du quartier le 18 mars. Quelques jours plus tard, 400 combattants ont suivi leurs traces et se sont retirés de la banlieue nord de de Homs.
L'évacuation d'un nouveau groupe est attendue lundi 27 mars, une date qui a été annoncée par Talal al-Barazi.
« Un deuxième groupe sera évacué lundi prochain, c'est-à-dire demain. Il était prévu qu'ils quitteraient la ville aujourd'hui et prendraient la route d'Idlib, cependant les structures qui devaient accueillir les combattants n'étaient pas prêtes », a-t-il fait savoir.
Interrogé sur la composition nationale des combattants à Al-Waer, le gouverneur de Homs a indiqué: « Compte tenu des informations que nous disposons, on peut conclure que la plupart d'entre eux sont des Syriens, cependant je pense qu'il y a aussi des ressortissants de pays occidentaux. »
Et de poursuivre: « Ils ont deux options. La première est de partir. La seconde est de rester à Al-Waer, de déposer les armes et de bénéficier de l'amnistie présidentielle. La semaine dernière, 500 combattants se sont rendus aux autorités et ont demandé de rester dans la région en tant que civils ».
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