Intervenant à une réunion plénière du forum « Arctique — territoire de dialogue », le chef d'État russe a dénoncé l'hypocrisie des accusations d'agressivité ciblant la Russie qui ne servent qu'à détourner l'attention. De plus, il a pointé que l'activité militaire de l'Alliance était bien plus importante que celle de la Russie, à en juger par exemple par le nombre d'avions survolant la Baltique. « Les analystes en sont au courant et l'enregistrent », a souligné Vladimir Poutine.
« Et après cela, quelqu'un tente de nous accuser d'un quelconque comportement agressif », a poursuivi le président, commentant les accusations émanant de pays occidentaux. « Ce n'est qu'un faux prétexte et cela ne convient qu'aux médias. »
Le dirigeant russe a tenu à rappeler que la Russie avait appuyé les préoccupations de la Finlande vis-à-vis des vols d'avions militaires, avec leurs transpondeurs débranchés, au-dessus de la zone baltique. Malgré les difficultés techniques, la Russie était prête à faire tout son possible pour utiliser ces appareils, mais l'Alliance atlantique a repoussé l'initiative.
Quant aux États-Unis, le président russe a assuré que la Russie n'envisageait ni de combattre ni de rentrer en compétition avec l'État américain. Il a cité des chiffres précisant que les dépenses américaines dans le domaine de la défense étaient supérieures à celles de tous les pays du monde réunis.
« Plus vite nous établirons une plateforme de coopération en matière militaire, mieux ça sera », a affirmé M. Poutine, rappelant que les deux pays étaient les deux plus grandes puissances nucléaires.
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