Selon les services secrets, Daech et d'autres groupes radicaux auraient développé des moyens permettant d'installer du matériel explosif sur les ordinateurs et les mobiles de telle sorte qu'il échappe à une inspection. Dans ce contexte, ils craignent que les terroristes puissent utiliser cette technologie dans les aéroports en Europe et aux États-Unis.
Les fonctionnaires britanniques ont aussi attiré l'attention sur le fait que des terroristes et des espions essayaient d'exploiter des vulnérabilités dans les systèmes de protection des centrales nucléaires. Le ministre de l'Énergie du Royaume-Uni, Jesse Norman, a déclaré au journal que les centrales devraient garantir la résistance des systèmes devant l'intensification des cybermenaces.
« Le gouvernement est absolument déterminé à assurer la protection du Royaume-Uni face aux cybermenaces, ayant investi 1,9 milliard de livres sterling dans la rénovation de la cybersécurité au pays », a-t-il souligné.
D'après des sources sécuritaires citées auparavant par la chaîne de télévision Sky News, plus de 400 Britanniques partis faire le djihad en Irak ou en Syrie se trouveraient actuellement sur le sol britannique. Selon le journaliste David Thomson, auteur de l'ouvrage « Les revenants », qui traite le sujet, les djihadistes de retour de Syrie ou d'Irak ont rarement abandonné leur idéologie islamiste.
Les services de sécurité œuvrent avec la police pour éviter de nouveaux attentats organisés par des terroristes comme Khalid Masood, auteur de l'attaque à la voiture-bélier du 22 mars à Londres, revendiquée par le groupe terroriste Daech.
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