Le président américain Donald Trump s'est récemment entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fatah al-Sissi dans le cadre de la première visite du président égyptien à Washington depuis huit ans. L'accueil chaleureux réservé au chef de l'État égyptien dans la capitale américaine témoigne d'un redémarrage de la politique américaine avec l'Égypte. Contrairement à son prédécesseur, Donald Trump préfère miser sur le régime militaire laïque plutôt que sur les forces islamistes.
Trump a souligné que les USA soutenaient beaucoup l'Egypte, notant qu'al-Sissi avait fait un "travail fantastique dans une situation très difficile". Le président américain a promis que Washington apporterait une aide à l'Égypte pour combattre les terroristes. Donald Trump a donc redémarré les relations avec ce pays, réduisant à néant l'héritage d'Obama sur cet axe.
"Donald Trump suit ses généraux. Il est réaliste, se moque des discussions libérales sur les "droits de l'homme" et la "démocratie". Les intérêts américains sont sa priorité et, selon lui, ils ont besoin d'un réfrénement intransigeant du terrorisme international. Les généraux américains apprécient le président égyptien qui est également un militaire. Trump écoute leur avis", analyse le politologue Sergueï Karaganov, président d'honneur du Conseil de politique étrangère et de défense russe.
La démonstration d'une attitude positive de Donald Trump envers le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi reflète les changements qui se dessinent dans la politique des USA en Afrique du nord et, plus largement, au Moyen-Orient.
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