La Première ministre du Royaume-Uni Theresa May pourrait faire face à la fronde des membres du Parti conservateur qu'elle préside à cause de la question des étudiants étrangers.
Les conservateurs rejettent l'opinion de Mme May selon laquelle les étudiants étrangers devraient être considérés comme des « migrants à long terme » et portés sur une liste spéciale qui limite leur nombre, d'après The Independent.
L'amendement correspondant au projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche adopté par la Chambre des Lords en mars pourrait être débattu le 19 avril.
D'après les informations disponibles, la majorité des députés estiment qu'aucun étudiant « ne doit être considéré à des fins de politique gouvernementale comme un migrant à long terme durant la période de ses études au Royaume-Uni ».
Les détracteurs du point de vue de Mme May affirment que son refus de faire une exception pour les étudiants étrangers vise à atteindre l'objectif de réduction du nombre de migrants de 10 000 personnes par an.
Pourtant, le risque de conflit avec les conservateurs pourrait inciter la chef du gouvernement britannique à opter pour le compromis.