Le parlement libyen, opposé au cabinet, a qualifié l'initiative de Sarraj « d'inconstitutionnelle ». La Russie doute également de la légitimité d'une ingérence étrangère. Selon une source proche du commandement de l'armée libyenne, les militaires luttent aujourd'hui contre les islamistes, les contrebandiers, les trafiquants de drogue et des mercenaires d'autres pays.
Cependant, on ne peut pas considérer cet appel comme une initiative du gouvernement du pays car le GEN n'est pas reconnu par le parlement — même s'il l'est par la communauté internationale. De plus, à en juger par les récents événements près de Sebha, à environ 800 km au sud de Tripoli, les forces armées loyales au parlement sont entrées en confrontation directe avec les unités contrôlées par le gouvernement.
« Il existe de nombreux centres de pouvoir en Libye, où le facteur tribal joue un rôle majeur. L'Occident a, de facto, détruit le pays. Une intervention ne serait possible que sur accord du Conseil de sécurité des Nations unies ou à l'invitation du gouvernement légitime », a souligné le sénateur russe.
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