Les «bombes informationnelles» bientôt considérées comme des actes d'agression?

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Les résolutions de l'Onu ont déjà vieilli et ne réglementent pas l'utilisation d'armes informationnelles, estime Igor Dilevski, chef adjoint du commandement opérationnel principal de l'État-major général des Forces armées russes.

Le ministère russe de la Défense préconise l'adoption d'instruments juridiques internationaux qui réglementerait l'utilisation des armes informationnelles, a déclaré général-major Igor Dilevski, lors d'une conférence sur la sécurité internationale à Moscou.

« La communauté internationale a élaboré des règles de guerre, mais elles ne couvrent que partiellement la guerre dans le domaine de l'information, c'est pourquoi il faut sérieusement aborder ce problème » — a-t-il souligné.

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Selon lui, pour évaluer les risques d'application militaire des technologies de l'information, il faut élaborer de nouveaux critères qui compléteront ceux qui figurent aujourd'hui dans la résolution de l'Assemblée générale de l'Onu № 3314 (XXIX) du 14 Décembre 1974, intitulée « Définition de l'agression ».

« La liste des éventuels actes d'agression peut être complétée par une disposition sur l'utilisation d'une arme informationnelle par les forces armées d'un état contre des objets importants d'un autre état, ce qui peut entraîner une importante perte humaine et de grande destructions », a-t-il ajouté.

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