D'après Alekseï Pouchkov, chef de la Commission temporaire du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) pour la politique d'information, un certain nombre de chaînes, d'agences de presse et de journaux occidentaux ne diffuse pas les points de vue des hommes politiques russes et ne reflètent pas la situation actuelle du pays, car cela contredirait l'image de la Russie existant à l'étranger.
« Eux [un certain nombre de journalistes occidentaux, ndlr] attendent des formules qui confirmeront indirectement leur mission propagandiste », a fait savoir le sénateur russe.
« Il y avait cinq questions, y compris celle concernant le réaction de la Russie à l'utilisation par Bachar el-Assad de l'arme chimiques à Idlib. Je réponds que ce fait n'a pas été prouvé. Mais ils le savent déjà, ils ont déjà tout établi, en menant une soi-disant enquête. Ainsi, pour eux il s'agit d'un fait reconnu », a précisé M. Pouchkov.
Et d'ajouter que finalement ses réponses n'avaient pas été incluses dans l'émission parce qu'elles ne correspondaient pas à l'objectif qu'ils s'étaient fixé.
« On nous dit que nous devons collaborer avec les médias occidentaux plus étroitement. Avec certains il est possible de le faire, s'ils ont su garder une micro liberté. Mais il y a ceux qui jouent un rôle tout à fait fonctionnel, instrumental », a souligné le sénateur russe.
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