Moscou: le Conseil de l'Europe se méprend en évoquant une «situation difficile» en Crimée

© Sputnik . Sergey MalgavkoDas Kap Plaka auf der Südküste von Krim
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Les discours du Comité des ministres du Conseil de l’Europe sur la «situation difficile» dans laquelle vivrait la population criméenne ne correspondent pas à l’état des choses réel dans la république.

Suite à une décision prise par le Comité des ministres du Conseil de l'Europe qui constate une aggravation permanente des droits de l'homme en Crimée, le ministère russe des Affaires étrangères a riposté en publiant un démenti.

« Les discours de Kiev estampillés par le Comité des ministres sur la "situation difficile" dans laquelle vivrait la population dans une Crimée ukrainienne virtuelle […] ne correspondent pas à l'état réel des choses dans la République de Crimée et dans la ville fédérale de Sébastopol, en Fédération de Russie », a-t-on souligné au sein du ministère.

Et de rajouter qu'apparemment ces discours étaient faits par analogie à d'autres régions restant sous contrôle des autorités nationalistes ukrainiennes actuelles. Le commentaire publié par le Département de l'information et de la presse auprès du ministère russe des Affaires étrangères indique également qu'en déclarant qu'il y avait une aggravation des droits de l'homme en Crimée, le Comité des ministres du Conseil de l'Europe utilise le thème des droits de l'homme à des fins politiques.

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Au sein du ministère on a également fait remarquer que la République de Crimée et Sébastopol étaient « ouverts aux de nombreuses organisations de monitoring du Conseil de l'Europe et d'autres organisations internationales » qui s'intéressent à la situation réelle dans laquelle vivent les gens sur ce territoire russe, mais ne cherchent pas de « fausses preuves d'appels propagandistes relayées de Kiev ».

Le commentaire du ministère russe des Affaires étrangères indique également que la population criméenne se retrouve sous la protection des lois russes et des Conventions de l'Onu et du Conseil de l'Europe, y compris de la Convention européenne sur la défense des droits de l'homme et des libertés fondamentales.

« Les représentants de Kiev ont proposé ce projet en essayant de détourner l'attention de la discussion sur les violations flagrantes des principes fondamentaux pour le Conseil de l'Europe, de l'Etat de droit, de la démocratie et des droits de l'homme en Ukraine même. Malheureusement, le Comité des ministres et les organisations de monitoring du Conseil de l'Europe occupent traditionnellement une position condescendante. »

Et de rajouter qu'en partant d'une telle position on pouvait aller jusqu'à couvrir les crimes commis par les autorités ukrainiennes ou en leur nom.

« La Russie ne se croit pas engagée par la décision prise par le Comité des ministres et ne considère pas son utilisation par le parti ukrainien à des fins de montages propagandistes comme légitime ».

Le 3 mai, le Comité des ministres du Conseil de l'Europe a adopté à la majorité une décision « constatant une aggravation permanente des droits de l'homme en Crimée », d'après le ministère russe des Affaires étrangères.

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