« L'idée de la Russie consiste à établir quatre zones de désescalade dans l'ouest du pays, les Américains, eux, réfléchissent sur deux ou trois zones temporaires de "désescalade" et de "stabilisation" dans l'est. Les deux propositions pourraient être compatibles », a-t-il indiqué.
L'émissaire de l'Onu a expliqué qu'il existait plusieurs raisons pour lesquelles, cette fois, le schéma pourrait fonctionner: « Premièrement, les négociations se déroulent au plus haut niveau avec la participation directe de Poutine, Trump et Erdogan. Deuxièmement, il y a un texte signé publiquement, donc les règles sont claires.»
Selon M. de Mistura, cet accord nécessite également l'implication des pays garants: la Russie doit réaffirmer son influence sur Damas, la Turquie, sur les « groupes armés », l'Iran, sur le Hezbollah.
« Si l'accord fonctionne, cela pourrait contribuer à un dialogue plus constructif entre la Russie et les États-Unis et donner corps aux missions humanitaires, à l'accord conclu à Astana pour libérer des prisonniers, au programme international de déminage, par exemple, à Palmyre », a-t-il conclu.
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