Ce ton fait contraste avec ses interventions récentes au Moyen-Orient,
souligne The Guardian.
"Contre toute attente, Donald Trump n'a pas annoncé son attachement au principe de défense collective de l'Alliance pendant le sommet de l'Otan, indique le journal britannique. Cela a suscité l'incertitude des alliés des USA concernant les intentions de Washington".
Plutôt que d'adopter un ton rassurant, Trump a fait comprendre que la disposition des USA à venir en aide à un allié pourrait dépendre de la somme que ce dernier dépense à des fins militaires. Le ton du discours du président américain était majoritairement critique. "De plus, ses déclarations ont mis en évidence l'incompréhension obstinée, par Trump, des principes de travail de l'Alliance", remarque le journal.
La première participation de Trump au sommet de l'Otan était une excellente occasion de resserrer les rangs de l'Alliance, aujourd'hui plus divisée que jamais. Cependant, The Guardian pense que pour les alliés des américains, notamment pour les pays européens frontaliers de la Russie, il était important de l'entendre directement de la part du chef de l'État américain.
Hormis les propos de Trump, son langage corporel — notamment sa bousculade avec Markovic pour prendre place au premier rang et sa poignée de mains musclée avec Macron — a révélé qu'il ne se sentait pas à l'aise parmi les alliés de l'Otan, notamment en comparaison avec le plaisir qu'il avait clairement pris à être flatté par la famille royale saoudienne. Manifestement, les palais d'or et le pouvoir absolu sont un cadre bien plus familier pour lui, conclut la revue.
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur de l'article repris d'un média russe et traduit dans son intégralité en français.