Racisme anti-blanc aux US: des menaces de mort sérieuses pèsent sur un prof

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Bret Weinstein, un professeur de biologie du Evergreen State College de Washington, s’est retrouvé au centre d’un scandale pour son refus d’obtempérer à un ordre de quitter le campus en raison de la couleur de sa peau.

Le professeur de biologie Bret Weinstein a récemment reçu des menaces de mort après qu'il s'est prononcé contre l'organisation, par la minorité ethnique de son collège, d'une « journée d'absence » interdisant aux étudiants et professeurs de couleur blanche de se présenter sur le campus.

Résolument en désaccord avec l'idée de forcer des étudiants à quitter le campus en raison de la couleur de leur peau, Weinstein a adressé une lettre aux organisateurs afin d'expliquer ses motifs:

« Vous pouvez considérer cette lettre comme une protestation formelle contre la façon dont les choses fonctionnent cette année, et vous pouvez être sûrs que je serai sur le campus lors de la "journée d'absence". J'encouragerais les autres à abandonner les phénotypes et à rejeter cette nouvelle formulation, qu'ils s'y soient déjà "enregistrés "ou non. Sur un campus collégial, le droit de s'exprimer — ou d'exister — de chacun ne doit jamais être basé sur la couleur de sa peau », a écrit Bret Weinstein.

Le message a provoqué un tollé parmi les étudiants. Le jour suivant, au moins 10 personnes ont fait irruption dans la salle de classe de Bret Weinstein en scandant des insultes à son encontre et en réclamant sa démission.

La situation a été aggravée par la déclaration de Bret Weinstein, qui a qualifié les manifestants de « foule affolée ».

Alors que les collégiens collectent des signatures pour la démission de Bret Weinstein, la police lui a déjà recommandé de ne pas se présenter sur le campus en raison des menaces de mort sérieuses qui pèsent sur lui.

Ce type de scandales est chose courante aux États-Unis. Ainsi, début février, le campus de l'Université de Berkeley a pris des allures de champ de bataille. La venue de l'éditorialiste de Breitbar News, Milo Yannopoulos, pour une conférence à l'Université de Berkeley en Californie a créé une émeute. Des milliers de manifestants, scandant « faites-le taire », ont brisé des vitres sur le campus, mis le feu à des palettes en bois et jeté des pierres sur la police, qui a répondu par des tirs de gaz lacrymogène. Finalement, Milo Yannopoulos a été contraint de démissionner de son poste et de revenir au Royaume-Uni après un énorme scandale.

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