La famille d’Omran, «symbole de la bataille d’Alep», reste fidèle à Assad

© REUTERS / Mahmoud RslanOmran Daqneesh
Omran Daqneesh - Sputnik Afrique
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Drame humain ou machine médiatique? Les blessures d’Omran Daqneesh se sont cicatrisées, mais l’enfant dont les photos ont été utilisées pour dénoncer les violences de troupes fidèles à Bachar El-Assad, habite toujours Alep et sa famille soutient le gouvernement de Damas...

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Comment les médias occidentaux couvrent la situation en Syrie et en Irak
Cette photo a fait l'été dernier le tour des médias. Visage couvert de poussière et de sang, Omran, un habitant d'Alep de 3 ans, « résumait la souffrance des enfants à Alep, soumis aux bombardements jusque dans leurs maisons », assurait l'auteur du cliché, pris dans les derniers mois de la bataille d'Alep, alors que les troupes fidèles à Bachar El-Assad avançaient dans l'est de la ville tenu pas les djihadistes.

Diffusées dix mois plus tard, de nouvelles photos d'Orman ont eu beaucoup moins d'écho. L'air en bonne santé, il est assis sur les genoux de son père et il habite toujours Alep.

Sa famille, comme de nombreuses autres à Alep-Est tenue par les terroristes, est restée fidèle à Assad tout au long du siège, relate The Telegraph, qui cite des chaînes syriennes et libanaises.

Dans l'une de ces interviews, le père d'Omran affirme que « les groupes rebelles ainsi que les médias étrangers cherchaient à utiliser son fils pour attaquer le régime syrien », indique The Telegraph.

Dans un autre entretien, accordé à Ruptly (agence vidéo d'RT), le père du garçon raconte qu'Omran a effectivement été blessé dans une frappe, mais ses blessures étaient légères. Les médias ont pourtant exagéré de façon significative l'événement.

« Ils (les djihadistes, ndlr) ont à plusieurs reprises assuré dans leurs médias qu'il était mort, puis se sont mis à affirmer qu'il était tout de même vivant. On n'en a aucune confiance », raconte-t-il.

Revenant sur cette journée, l'homme se rappelle qu'au lieu de porter secours à sa famille, les djihadistes ne faisaient que les filmer: « Je sauvais ma famille, et eux, ils filmaient mes proches cherchant à sortir de la maison ». « Si j'avais su que j'aurais pu m'en sortir, j'aurais pris en photo les personnes de l'organisation qui s'adressaient à moi. Je n'ai jamais vu ce genre d'organisation avant.»

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