Depuis 1917, les USA tentent de faire de Moscou la mère de tous les maux

En évoquant son documentaire en quatre épisodes sur la Russie et Vladimir Poutine, Oliver Stone a souligné qu'il ne pouvait pas prévoir la réaction des spectateurs américains qui sont habitués à ce que la Russie soit accusée de tous les maux depuis 1917.

Cela fait un siècle que Washington tente d'accuser Moscou de tous les maux ce qui se répercute inévitablement sur l'état d'esprit des Américains, a indiqué dans une interview au journal New York Times le réalisateur américain Oliver Stone, qui a effectué une série d'entretiens avec le chef de l'État russe pour son nouveau documentaire.

À la question de savoir s'il allait tirer un quelconque profit de son nouveau film documentaire, il a répondu : « je ne peux pas prévoir à votre demande l'état d'esprit de l'Américain qui croit que les Russes ont influencé l'issue des élections. Si quelqu'un pense ainsi, ce n'est pas grave. S'ils regardent les séries [du documentaire, ndlr] et décident que Poutine est un mauvais garçon, ce n'est pas grave ».

« On peut accuser la Russie de tout, c'est largement ce que nous faisons depuis 1917 », a ajouté le réalisateur.

Et d'ajouter que le quatrième épisode de son documentaire était dédié à la présidentielle américaine. « Ce n'est pas toute l'histoire. L'histoire porte sur la Russie et l'expérience de Poutine en qualité de Président », a expliqué Oliver Stone.

Oliver Stone avait annoncé en novembre 2014 vouloir faire un film sur Poutine et l'interviewer. Cette série d'interviews a été réalisée sur deux ans, incluant des épisodes récents avec des questions concernant Donald Trump.

Le documentaire d'Oliver Stone The Putin Interviews sera divisé en quatre épisodes et diffusé du 12 au 15 juin sur la chaîne câblée américaine Showtime qui appartient à l'un des plus grands groupes américains des médias, CBS.