Le «cabinet noir» de Hollande n’est plus le seul suspect dans l’affaire visant Fillon

© REUTERS / Jean-Paul PelissierFrancois Fillon, former French prime minister, member of the Republicans political party and 2017 presidential election candidate of the French centre-right, attends a political rally in Nimes, France
Francois Fillon, former French prime minister, member of the Republicans political party and 2017 presidential election candidate of the French centre-right, attends a political rally in Nimes, France - Sputnik Afrique
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Dans un entretien au Journal du dimanche (JDD), François Fillon a déclaré vouloir savoir qui a «guidé la main» de l'accusation à son encontre. Le pouvoir n'est plus le seul suspect.

Le 23 mars, alors que la campagne présidentielle battait son plein, le candidat Les Républicains (LR) à l'Élysée François Fillon, mis en examen notamment pour détournement de fonds publics, a accusé le Président sortant François Hollande d'avoir été impliqué dans les fuites sur ses affaires et d'avoir cherché à l'éliminer en tant que candidat. Or, dans un entretien publié ce dimanche par le JDD, il diversifie les possibles origines de cette campagne de dénigrement qui l'a discrédité, le privant de chance d'être élu.

«J'ai envie de savoir d'où c'est venu et comment ça s'est passé», dit celui qui est sûr que quelqu'un «a guidé la main» de ses accusateurs. Puis, il évoque trois hypothèses: «le pouvoir, quelqu'un de mon camp, un autre personnage extérieur à la politique», dont le nom n'est pourtant pas cité.
Le 23 mars, François Fillon avait dénoncé à l'antenne de France 2 un «scandale d'État» et l'existence d'un «cabinet noir» à l'Élysée.

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Le cabinet noir de l’Elysee
En se basant sur le livre écrit par les journalistes Olivia Recasens, Didier Hassoux et Christophe Labbé, Bienvenu Place Beauvau, Police: les secrets inavouables d'un quinquennat, le candidat LR avait alors dénoncé un «scandale d'État». Selon Le Figaro, lors d'un déplacement dans les Pyrénées-Atlantiques, François Fillon avait évoqué, devant les journalistes, la possibilité qu'il ait été placé sur écoute.

Suite aux accusations de François Fillon à l'endroit de François Hollande, sur France 2, d'avoir organisé à la tête d'un «cabinet noir» des fuites dans les médias sur ses affaires judiciaires, le Président français de l'époque s'était empressé de dénoncer les «allégations mensongères» du candidat Les Républicains à la présidentielle.

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