Coupe des Confédérations en Russie, cinglant démenti à la propagande russophobe

© Sputnik . Alexandre Vilf / Accéder à la base multimédiaCérémonie d'ouverture de la Coupe des Confédérations 2017
Cérémonie d'ouverture de la Coupe des Confédérations 2017 - Sputnik Afrique
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Lorsqu’un pays accueille un grand événement sportif, la politique ne devrait pas s’en mêler. Pourtant, la russophobie est une constante dans les médias mainstream, même à l’occasion de la Coupe des Confédérations de football.

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Si la Russie ne se laisse pas impressionner, c'est aussi parce que les témoignages de visiteurs étrangers la confortent cette approche.
La Coupe des Confédérations de football Russie 2017 a bien commencé. La compétition qui regroupe les meilleures équipes de chaque continent, le champion du monde en titre et l'équipe hôte de la prochaine Coupe du monde. À ce titre, cet événement est souvent considéré comme une mini-coupe du monde, à un an du principal tournoi footballistique planétaire qui sera organisé par la Russie.
Stades flambant neufs, quatre villes accueillant le tournoi: Moscou, Saint-Pétersbourg, Kazan et Sotchi, des supporters venus des quatre coins du monde, une atmosphère amicale, bref la FIFA s'est dite totalement séduite par le niveau d'organisation de cette Coupe des Confédérations. Plus important encore, ce sont les supporters qui sont ravis. Qu'ils soient Mexicains, Chiliens, Camerounais, Allemands ou Portugais, tous sont d'avis que l'accueil réservé par la Russie est au top. Beaucoup avouent aussi qu'ils ne s'imaginaient pas voir une telle Russie, bien à l'opposé de ce qu'ils lisaient ou entendaient dans les médias mainstream.

Anecdote révélatrice: Au moment même où l'entraîneur et les joueurs de l'équipe de Nouvelle-Zélande (champion d'Océanie), les «All Whites» (par opposition aux All Blacks du rugby), vantaient l'accueil et l'organisation assurés par la Russie, certains analystes sportifs de ce pays ne manquaient pas de critiquer à haute voix le fait que c'est la Russie qui accueillait la Coupe des Confédérations 2017 et la Coupe du Monde 2018. Fait majeur à noter: les critiques venaient de la part de ceux qui n'ont jamais mis les pieds en Russie.

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Une chose est néanmoins certaine: les instigateurs des campagnes russophobes peuvent continuer à dénigrer le pays tant qu'ils le souhaitent, la Russie est un pays ouvert qui permet à chacun de venir se forger sa propre opinion. C'est le principal message à retenir. Évidemment, le fait que l'hystérie monte en flèche est compréhensible. Malgré toutes les attaques politiques, économiques ou informationnelles visant la Russie, celle-ci semble se renforcer à chaque offensive.

Bien sûr, le peuple multiethnique de Russie y est pour beaucoup. Depuis l'éclatement de l'URSS, la Russie n'a probablement jamais été aussi unie dans toute sa diversité ethnique, culturelle, religieuse. Les provocations se poursuivent, la Russie, elle, continue d'avancer. On se souvient tous des campagnes antirusses à la veille des Jeux olympiques d'hiver de Sotchi 2014. Pourtant, et de l'aveu de nombreux experts sportifs internationaux, ce furent probablement les meilleurs JO d'hiver de l'histoire.

L'année prochaine, la Russie accueillera le principal événement footballistique de la planète. Certaines élites occidentales, notamment anglo-saxonnes, ont pourtant tout fait pour arracher à tout prix l'organisation de cet événement à la Russie. Campagnes mensongères, accusations sans fondement, mais rien n'y a fait, la compétition aura bel et bien lieu en territoire russe.

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La Coupe des Confédérations 2017 a débuté à Saint-Pétersbourg (photos)
La raison de cet acharnement à la veille de ce grand événement? Au-delà de la russophobie classique, il s'agit ni plus ni moins de la volonté d'empêcher à tout prix à la Russie de montrer tout son potentiel et ses capacités. De montrer ce nouveau visage, n'ayant plus rien à avoir avec celui des sombres et libérales années 1990, tellement vantées par l'Occident politique. Ce visage apprécié par la grande majorité des citoyens russes et qui séduit aussi de plus en plus de personnes dans le monde. Il ne faut pas chercher plus loin la raison des campagnes russophobes menées à ce jour.

Plus de gens verront cette nouvelle Russie qui s'est relevée et la compareront avec «l'image» propagée par leurs hommes politiques et leurs médias, plus on aura de partisans du monde multipolaire —la peur par excellence des élites politico-médiatiques occidentales et affiliées.

La multipolarité est un processus en cours, il n'y aura pas de retour en arrière. Ceux qui l'ont compris font (ou en feront) partie intégrante. Ceux qui s'obstineront à vivre dans une réalité dépassée et surtout à tenter de forcer d'autres peuples à en faire autant ne feront que s'isoler. C'était peut-être inimaginable en 1992. C'est plus qu'imaginable aujourd'hui.

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.

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