Premier conseil européen mitigé pour Emmanuel Macron et les idées pro-européennes. La paralysie des institutions à laquelle souhaite remédier la France, implique le maintien d'un statu quo qui est hautement favorable à l'Allemagne.
François Lafond relativise ce jugement: « Il n'a pas réussi tout de suite à obtenir gain de cause sur un certain nombre de points […], mais au moins il a positionné son action à venir face notamment à une chancelière qui elle-même est en campagne électorale. Je crois qu'un certain nombre d'éléments ont été mis sur la table. »
«À partir du moment où vous avez presque tous les atouts dans les mains, pourquoi prendriez-vous une position défavorable?» s'interroge Renaud Bouchard au sujet de la position allemande. Pour évaluer le succès de la politique européenne du nouveau Président français, «il va falloir peut-être attendre les résultats du conseil des ministres franco-allemand le 13 juillet prochain.»
«Ça n'est que de la posture», estime Jacques Nikonoff, qui juge qu'Emmanuel Macron «a intégré le fait que l'Allemagne ne bougera pas. La question n'est pas là, la question c'est de trouver la bonne posture, c'est-à-dire à la fois donner des signes que l'on est évidemment européen, c'est un passage obligé, mais en même temps donner l'impression qu'on veut faire bouger…»
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