Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé plusieurs génomes mitochondriaux prélevés sur des ancêtres des habitants de la région ainsi que sur ceux qui y habitent de nos jours. Ils ont ainsi découvert un lien génétique qui unit tous les indigènes depuis au moins 8.000 ans.
«Le fond génétique de la partie féminine de la population du Caucase n'a pas changé depuis tout ce temps», concluent les chercheurs.
Notons que les scientifiques ont étudié le génome mitochondrial, un petit segment de l'ADN. Celui-ci se transmet de mère aux enfants, ce qui permet d'établir des liens parentaux et de construire un arbre généalogique. Compte tenu de la position géographique du Caucase, qui a pendant longtemps été un carrefour migratoire, les scientifique supposaient initialement que la région serait génétiquement plus diverse. Or, l'hypothèse s'est révélée erronée.