L'interdiction pour les personnes de moins de 18 ans de travailler dans le secteur des rendez-vous tarifés est entrée en vigueur à Tokyo, annoncent les médias japonais se référant à une décision adoptée par les législateurs de la ville.
Selon la police de Tokyo, cette interdiction est une première sur tout le territoire du Japon. Toute personne violant cette décision est passible d'un an de prison ou d'une amende de près de 8.000 euros. A Tokyo, on compte au moins 110 établissements qui proposent des rendez-vous tarifés avec des écolières.
Ces rendez-vous constituent un problème social au Japon car les écolières proposent souvent à leurs clients des services sexuels, ce qui est interdit par le Code pénal en vigueur, la prostitution étant illégale au Japon.
Auparavant, le Département d'Etat américain a publié son rapport annuel sur la traite des êtres humains dans le monde. Le Japon y a été critiqué pour sa réticence à «prendre des mesures minimales afin d'empêcher la traite».