France: il vole des lance-roquettes et des obus antichars dans un train

© AFP 2023 DOMINIQUE FAGETSoldats français
Soldats français - Sputnik Afrique
S'abonner
En France, un voleur a mis la main sur des lance-roquettes et des caisses d'obus antichars dans un convoi ferroviaire. De telles armes seraient-elles finalement à la portée de n'importe quel malfaiteur un peu astucieux?

Le T-14 Armata - Sputnik Afrique
Expert: l'Otan impuissante face aux chars russes Armata
Un homme de 23 ans a été mis en examen vendredi à Aix-en-Provence pour avoir volé des lance-roquettes et des obus dans un train de marchandises qui convoyait ce matériel appartenant à l'armée, a-t-on appris de source proche du dossier.

Le vol a été commis au cours de la dernière semaine de juin, dans un train de marchandises qui traversait la France, entre la base de Miramas (Bouches-du-Rhône) et celle de Brienne-le-Château, dans l'Aube, a précisé une source proche du dossier.

Selon les premiers éléments de l'enquête, les caisses n'étaient «ni plombées, ni sécurisées», a-t-elle ajouté. Au total, quatre lance-roquettes antichars et quatre caisses d'obus capables de pénétrer des blindages ont été volés, relate Le Parisien.

Les gendarmes de la section de recherches de Marseille, auxquels l'enquête a été confiée, ont pu rapidement identifier le voleur présumé et remonter jusqu'à lui: coutumier des vols de fret, il «repérait les conteneurs isolés» pour y dérober du matériel, selon la source proche du dossier. Les enquêteurs l'ont interpellé chez lui à Miramas, où le matériel a également pu être retrouvé.

Le système Kornet - Sputnik Afrique
Le Chrysanthème, missile «tueur de chars», en action (vidéo)
L'information judiciaire qui a été ouverte doit permettre de comprendre si le voleur est tombé sur ce matériel par hasard, où s'il cherchait précisément à mettre la main sur ces armes, une piste qui n'est pour l'heure pas privilégiée.

En juillet 2015, un vol spectaculaire d'explosifs au centre de stockage de munitions militaires de Miramas avait conduit l'armée à revoir en urgence la protection de ses sites. Au moins 150 détonateurs et des pains de plastiques avaient été volés par des malfaiteurs qui avaient découpé les grillages de l'enceinte militaire.

En septembre 2016, c'est à la base militaire d'Istres que des caisses militaires contenant notamment des éléments d'armes de poing et d'épaules avaient été volées. Quatre suspects, dont un caporal-chef, avaient rapidement été mis en examen pour leur implication présumée. Quatre mois plus tard, en janvier 2017, un porte-engin et un tractopelle de l'armée disparaissaient près de la même base militaire d'Istres. Ils avaient été retrouvés peu après par les gendarmes.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала