L'organisation de tels dîners d'envergure mondiale est prise en charge par de grandes entreprises de renommée. Elles contactent les représentants des invités et évoquent tous les détails, y compris avec les cuisiniers des chefs d'État et leur service de sécurité. En effet, la sécurité s'invite aussi à la table des chefs d'État: après le sommet du G20 à Brisbane (Australie) en 2014, la revue The Daily Mail avait rapporté que Vladimir Poutine était accompagné d'un dégustateur pour vérifier si les plats étaient empoisonnés. Anatoli Galkine, qui a travaillé au Kremlin pendant 30 ans, a déclaré que c'était faux: le processus de préparation peut être contrôlé par le cuisinier personnel du président, mais c'est le service de sécurité qui s'en occupe en général.
Pendant le G20 en Turquie, le menu pour les invités avait été traduit en russe de manière assez insolite: par exemple, en pleine vague de sanctions le plat de volaille s'appelait «le retour de la viande», et la salade de légumes avait été nommée «arc-en-ciel végétal».
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