Sur fond de tensions dans la péninsule coréenne après le dernier tir de missile balistique effectué mardi 4 juillet par Pyongyang, le chef d'État sud-coréen Moon Jae-in a déclaré que Séoul n'avait pas l'intention d'absorber la Corée du Nord.
«Je le dis clairement ici et maintenant. Nous ne voulons pas l'absorption de la Corée du Nord comme nous ne voulons pas non plus d'une forme d'intégration par l'engloutissement», a également martelé Moon Jae-in, se trouvant actuellement à Berlin.
Par ailleurs, le chef d'État sud-coréen a appelé Pyongyang au dialogue, soulignant que cela pourrait être la dernière et la meilleure possibilité de le faire.
«Lorsque se présenteront des conditions appropriées et losque l'on aura une chance d'apaiser l'actuelle tension et le conflit dans la péninsule coréenne, je serai prêt à rencontrer le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un n'importe où et n'importe quand», a-t-il déclaré ce jeudi, cité par l'agence Renehan.
Tokyo a dénoncé une provocation et jugé inadmissibles les tirs de missiles à répétition réalisés par la Corée du Nord, qui représentent une violation flagrante des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu. La Corée du Sud, le Japon et la Chine ne toléreront pas de nouveaux tests de missiles nord-coréens, a estimé Donald Trump. Les États-Unis, soutenus par la France, s'apprêtent à déposer à l'Onu dans un futur proche un projet de résolution instaurant de nouvelles sanctions contre Pyongyang.